Méthode merise

SQL

Exercices d'appication

 

 

Base de données Merise

La méthode merise a pour but principal de permettre la conception d'une base de donnée relationnelle avant sa mise en place. 

Le MCD

Le MCD ou Modèle conceptuelle des données, à pour but d’écrire de façon formelle les données qui seront utilisées par le système d’information.

Il agit donc d’une représentation des données facilement compréhensibles, permettant de décrire le système d’information. Comportant des classes d’entités.

Entité et classe d’entités

Une entité est la représentation d’un élément matériel ou immatériel ayant un rôle dans le système d’information que l’on désiss décrire.

On appelle classe d’entité un ensemble composé d’entité de même type, c'est-à-dire dont la définition est exactement la même.
Le classement des entités ou sein d’une classe s’appelle classification ou abstraction.
Une entité est une distanciation de la classe, on l’appelle aussi occurrence.

Chaque entité est composée d’un libellé et d’un ensemble de propriétés représentant les données élémentaires permettant de la décrire.

Les classes d’entités sont représentées graphiquement par un rectangle dont la zone supérieure sera séparée et contiendra le libellé.

Classe d’entité

Voir ci dessous l'instanciation de la classe d'entité client :

 

Relations et classes de relations

Une relation « appelée aussi parfois association » représente les liens sémantique qui peuvent exister entre plusieurs entités.
Une classe de relation contient donc toutes les relations de même type entre deux classes d’entités.
une classe de relation peu relier une ou plusieurs classes d’ entités.

Les dénominations des classes de relations selon le nombre d’intervenant sont :

- Une classe de relation récursive ou réflexive relie la même classe d’entité

- Une classe de relation binaire relie deux classes d’entités

- Une classe de relation ternaire relie trois classes d’entités

- Une classe de relation N air relie N classes d’entités.

Les classes de relation sont représentées graphiquement par des ovales « parfois ellipse ou hexagone. »Dont l’intitulé décrit le type de relation qui relie les classes d’entités.

Généralement, l’intitulé est un verbe.
On peut éventuellement ajouter des propriétés aux classes de relation.

Voir ci dessous l'exemple d'une classe de relation entre la classe d'entité client et Condition de paiement.

 

Les cardinalités permettent de caractériser le lien qui existe entre une classe d’entité est la classe de relation à laquelle elle est reliée.
La cardinalité d’une relation se compose d’un couple comportant une borne minimale et une borne maximale, intervalle dans laquelle la cardinalité d’une classe d’entité peut prendre la valeur :

- pour la borne minimale 0 ou 1 décrit le nombre minimum de fois qu’une classe d'entité.

- pour la borne maximale : 1 ou N décrit le nombre minimum de fois qu’une classe peut participer à une relation.

Dans la grande majorité des cas, on utilise quatre combinaisons de valeurs pour les cardinalités :

- 0,1  peut participer une 0 plus d’une fois à la classe de relation.

- 1,1 la relation peut participer 1 et 1 seul fois à la classe de relation.

- 1, N peut participer une ou plusieurs fois au maximum à la classe de relation.

- 0, N peut participer 0 ou plusieurs fois à la classe de relation.

Voir ci dessous les cardinalités dans notre exemple :


 

Les identifiants

Un identifiant est un ensemble de propriétés (une ou plusieurs) permettant de désigner une et une seule occurrence d’entité la définition originale est la suivante :
l’identifiant est une propriété particulière d’un objet tel qui n’existe pas deux occurrences de cet objet pour lesquels cette propriété pourrait prendre une même valeur.
Les attributs d’une classe d’entité permettent de désigner de façon unique chaque instance de cette entité sont appelés identifiant absolue.
Ainsi, chaque classe d’entité doit posséder au moins un attribut identifiant, et l’ensemble de ses attributs identifiants, doivent renseigner à la création de l’entité.
L e mcd représente graphiquement les identifiants absolue, en les soulignent ces identifiants absolus sont aussi appelés clés primaires.
De manière générale, il convient de limiter les clés composées.

Chaque fois que l’on aura le choix entre une clé naturelle et composée, et entre la création d’une clé numérique auto incrémentée, il sera préférable de créer une clé numérique.

En effet, les SGBDR, sont plus à l’aise, lorsqu’ils on à manipuler des clés purement numériques. Un autre avantage de la manipulation de ces clés numériques est le gain en vitesse.

Voir ci dessous clés primaire dans notre exemple :

 

Les agrégations ou identifications relatives

Lorsqu’un identifiant est constitué intersecté à une classe d’entité, c'est-à-dire ne faisant référence à aucune autre classe d’entité, ne faisant référence à aucune autre classe d’entité, ont le nom identifiant absolue.
Les entités comportant des identifianst absolues, peuvent être définis indépendamment des autres occurrences d’entité, on dit que ces entités sont indépendantes.
Certaine entités ne peuvent toutefois être identifiés que par l’intermédiaire d’autres entités, c’est la raison pour laquelle on parle d’identification relative. Ainsi, une identification relative, que l’on appellera plus généralement une agrégation, permet de spécifier qu’une entité est nécessaire pour en identifier une autre.
La classe d’entité permettant d’identifier est appeleé classe d’entité abrègée.
Dans le mcd, la représentation graphique de l’attribut, utilisée pour l’agrégation se fera en placant un dièse devant.

 

 
Graphisme : Stéphane SAWICKI
© Christophe ROVAI 2009 - Mise à jour : octobre 2009